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Miel de corrèze, les secrets de la butineuse gaillarde (clap de début 2020)

Miel de Corrèze, les secrets de La Butineuse Gaillarde (Clap de début 2020)
Le 07 Septembre 2020
producteur de miel en Corrèze de la Butineuse Gaillarde

Le saviez-vous? Un article du magazine Réussir de mai dernier intitulé "Un printemps 2020, favorable à l'activité des  abeilles et à la production de miel", nous livre un constat sans appel : " il y a 20 ans, la France produisait 40000 tonnes de miel, l'an dernier, moins de 10000 tonnes seulement dans l'Hexagone". Alors que nous consommons en France entre 40 à 45000 tonnes par an, nous sommes les plus gros mangeurs de miel en Europe, nous pouvons nous interroger sur la provenance des 35000 tonnes restants. 

La Butineuse Gaillarde, c'est avant tout, l'histoire d'une passion pour le monde des abeilles

  • Comment est né cet intérêt pour l'apiculture ?

Avoir des ruches, élever des abeilles et produire mon propre miel font partie des choses que j’ai toujours eu envie de faire un jour. Lors d’un déplacement professionnel chez une amie vigneronne, j’ai eu l’occasion de visiter son rucher et sa miellerie. C’était mon premier pas dans le monde de l’apiculture.

Cette visite a été le déclencheur et je me suis dit pourquoi pas. Très rapidement, je me renseigne, je cherche sur le net et j’achète les livres qui font référence dans le domaine. La lecture de ces ouvrages me fait très vite comprendre que le monde de l’apiculture est un monde complexe et passionnant. L’organisation de la ruche, le travail des abeilles et l’ensemble des facteurs influençant Le développement de l’essaim sont des sujets fascinants.

  • Se former au métier d'apiculteur

Sans formation réelle, il était prématuré et impensable d’avoir mes propres ruches. De plus, étant à la fin du mois de mai, il m’était impossible de démarrer cette année-là.

Je continuais de me former dans les livres, mais aussi sur le net en visionnant des vidéos réalisées par des apiculteurs professionnels et pédagogues. J’ai ainsi visionné 3 saisons d’apiculture « virtuelle ».

De l'apprentissage à l'acquisition du matériel d'apiculteur

  • Quel matériel acheter ?

Autre grand sujet, le choix et l’acquisition du matériel. Tout d’abord, il a fallu définir la liste du matériel nécessaire. Pour cela, je me suis projeté l’année suivante avec 2 essaims dans un rucher. J’ai imaginé, calculé et prévu le nombre de ruches et leurs accessoires, le petit matériel pour les visites, les vêtements de protection (la combinaison de "cosmonaute"), et les outils nécessaires pour l'extraction du miel.  Les fournisseurs de matériel d’apiculture ne manquent pas et il m’a fallu comparer choisir et enfin acquérir le matériel. Ce jour-là c'était Noël avant l'heure

  • Où trouver les essaims d'abeilles ?

En parallèle, j'ai sélectionné un apiculteur éleveur de ma région pour lui commander 2 essaims à livrer en avril de l'année suivante. L’espèce retenue est la Buckfast, une race d’abeilles réputée plus douce que l’abeille noire plus sauvage.

En attendant j'ai préparé le matériel. J’ai créé des supports pour les ruches que j’ai protégé à l’huile de lin. J'ai peint les ruches avec des couleurs vives. Pour cirer les cadres, j’ai réalisé, à partir d’une ancienne alimentation d’ordinateur portable, un outil qui permet de fixer les feuilles de cire en chauffant les fils métalliques du cadre. Avec des matériaux de construction, j'ai fabriqué des partitions isolantes. J’ai prévu un abreuvoir et j'ai aussi construit un piège à frelons asiatiques.

Je me suis rapproché d'un ami dont le terrain est particulièrement bien exposé pour l'installation d'un rucher. Il m'a confirmé son accord. J’ai commencé à visualiser mon rucher.

L'arrivée des essaims dans le rucher

  • Quand le rêve devient réalité...

Avril 2020, le rêve de devenir producteur de miel en Corrèze devient réalité. Un appel téléphonique m’informe que je peux venir récupérer les essaims chez l’éleveur.

Après mon enregistrement en tant qu’apiculteur, j'installe 2 ruches vides et les cadres correspondants dans mon véhicule pour aller à quelques kilomètres de chez moi récupérer mes abeilles. Le soir même à la nuit tombée, les ruches sont mises en place dans le rucher.

  • Le métier d'apiculteur au jour le jour

Dès le lendemain, je pouvais enfin voir en réalité ce que j'avais étudié depuis pratiquement un an. Très rapidement, les butineuses ont trouvé leur bonheur sur les arbres fruitiers à proximité mais aussi dans les jardins des voisins sur les cotonéasters ou les glycines.

Depuis, en fonction de la météo, je visite régulièrement le rucher. Je m’assure de la présence de la reine et de couvain, qui sera les futures abeilles à venir, assurant la pérennité de l’essaim dans la ruche. Je contrôle les réserves de nourriture, nectar, miel et pollen. Je m’inquiète de la présence de Varroa, un parasite de l’abeille, et mesure le taux d’infestation. Je vérifie que l’essaimage n’est pas prévu à court terme.

Fin mai, en prévision de la floraison des acacias, j’installe les hausses sur les ruches pour commencer le stockage de ce qui sera ma future récolte de miel. La pluie et la chute des températures sonneront très rapidement la fin des fleurs d’acacias. Heureusement, les tilleuls à proximité prendront le relais. L’activité dans les ruches est à son maximum. Un bourdonnement incessant anime les tilleuls dès que le soleil se lève jusqu’au soir. Les hausses se remplissent à vue d’œil.

L'heure de la récolte du miel dans le rucher a sonné

Fin juillet, après la floraison des lavandes et autres fleurs sauvages des prés, c’est l’heure de la récolte. Quel plaisir de voir, et surtout de goûter, en sortie de l’extracteur, le premier miel.

Une fois mis en pots, nous avons décidé de proposer à la vente une partie de la récolte sur notre boutique en ligne et dans notre magasin en centre ville de Brive la Gaillarde. Le choix de la marque s’est fait suite à un sondage auprès de notre réseau. Cela sera La Butineuse Gaillarde en référence à Cité Gaillarde et la Corrèze. Un logo, rappelant les moustaches, symbole de la ville, a été créé et les étiquettes imprimées.

Aujourd’hui, l’aventure continue avec la préparation des essaims à l’hivernage. Au printemps prochain, avec le retour des premières fleurs, Les Butineuses Gaillardes, reprendront leur activité pour nous offrir un nouveau miel pour notre plus grand plaisir.

Vidéo rattachée.